Esclave ? Mais encore ?

J’aurais dû commencer par ça : qu’est-ce que nous entendons précisément par esclavage ?

Au sens strict du terme, l’esclavage implique l’usage de la violence, de la coercition. On dit d’un homme ou d’une femme qu’il ou elle est esclave quand un autre homme ou une autre femme le ou la prive de sa liberté par la force et donc, contre son grès. Historiquement, les esclaves avaient un statut légal : ils étaient considérés en droit comme la propriété de leur maître qui exerçait cette violence de manière parfaitement légale.

Que les choses soient très claires : ce n’est pas du tout de cette forme d’esclavage qu’il est question ici.

Ce dont nous parlons ici, c’est d’un esclavage volontaire. C’est l’acte par lequel un homme (ou une femme) décide de son plein gré de se soumettre à la volonté d’une autre. C’est un choix. Paradoxalement, c’est un acte d’homme (ou de femme) libre.

Cet esclavage n’a – heureusement – aucune réalité légale : il ne peut durer que tant que l’esclave accepte et désire son statut. User de la force pour contraindre un esclave à le rester contre sa volonté est un acte d’une extrême gravité, tant sur le plan légal que sur le plan moral : si ma Maîtresse ou moi-même devions un jour être témoins d’une telle situation, nous irions droit au poste de police le plus proche.

Je ne suis, en réalité, tenu que par ma promesse. J’ai juré à ma Maîtresse d’être son esclave jusqu’à ce qu’elle en décide autrement et j’ai bien l’intention de tenir parole.

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